dimanche 1 janvier 2012

Test: le Christmas pudding

Comme vous le savez peut-être, j'ai une certaine obsession pour les produits réputés "bizarres". Quand j'entends parler d'un aliment ou d'un plat qui sort de mon ordinaire, il faut absolument que je le teste. C'est ainsi que sont entrés dans notre cuisine les algues, les protéines de soja texturées, le seitan... au grand désespoir d'Emmanuel. 
J'ai également une addiction aux traditions gourmandes de Noël: les sablés à la canelle, les biscuits alsaciens, le pain d'épices de la St Nicolas, les tisanes de Noël... Si j'ajoute à cela que nous répétons des chants de Noël depuis mi-septembre dans ma chorale, ça n'arrange pas mon cas, et j'ai eu des envies de douceurs de Noël très tôt cette année. Heureusement, les fêtes de fin d'année étant passées, je devrais me calmer pour les mois qui viennent.
Enfin, j'ai ramené de notre voyage dans le sud de l'Angleterre pendant l'été 2010, une certaine tendresse pour ce pays et son charme un peu suranné à mes yeux français: le calme de la campagne anglaise, les gens polis à l'extrême, le thé omniprésent...

Avec tout cela, il est surprenant que je n'ai pas testé le Christmas pudding plus tôt. Je suis tombée sur le billet de Pascale Weeks racontant son expérience en la matière, et j'ai été tentée de réaliser moi-même la recette, mais ça me semblait bien du travail, et comme je m'y prenais un peu tard, je me suis dit que j'allais rester sage, et me contenter d'en acheter un, quitte à me lancer dans la préparation de la bête l'an prochain si l'expérience avait été concluante.

J'ai donc acheté mon Christmas pudding chez WHSmith.


J'en ai bien sûr choisi un beau enveloppé dans une cellophane rouge, aux couleurs de Noël. J'ai lu le mode d'emploi en sirotant un thé dans la tasse de la reine victoria, piquée à ma grand-mère qui faisait la sieste (qui va à la sieste perd sa tasse, c'est bien connu...)
Les anglais sont des petits rigolos: il est indiqué sur l'étiquette que le produit est déjà cuit et qu'il suffit de le réchauffer au bain-marie... pendant 2 heures!
Le bidule est assez bien fichu puisque le pudding est placé dans un bol en plastique muni de son couvercle, ce qui limite les risque d'arrosage pendant le bain marie.


Une fois réchauffé, on peut le démouler:


C'est moche et je n'avais pas prévu de quoi le décorer; tant pis, c'était juste un test. Quand je l'ai coupé (en 12 parts puisque nous étions nombreux), c'était encore plus moche (on aurait dit de la charpie), mais tous les volontaires ont pu goûter un petit bout.

VERDICT

J'avais entendu beaucoup de choses à propos du Christmas pudding. La plupart est vraie: 
- c'est préparé longtemps en avance et ça fermente en attendant Noël: c'est vrai.
- c'est lourd: c'est vrai, mais pas tellement plus que la bûche à la crème au beurre
- c'est fait à partir de gras de veau ou de boeuf: c'est vrai: traditionnellement, on employait du "suet", mais aujourd'hui, on utilise d'autres graisses comme par exemple l'huile de palme ou le beurre doux
Finalement, j'ai adoré. La tablée était assez partagée quand au goût. Il y a ceux qui ont aimé et ceux qui se sont contenté de dire "c'est quand même un peu bizarre". 
Je ne dis pas que j'en mangerais des quantités énormes car le goût est vraiment très fort: on sent bien les raisins secs, les fruits confits et le goût un peu acidulé de fermentation: un vrai goût de Noël. Ceci étant, je ne trouve pas que ce dessert conclue de façon heureuse un repas de Noël pendant lequel on a déjà mangé plein de choses très goûteuses. Cela irait beaucoup mieux dans l'après-midi avec un thé de Noël (c'est d'ailleurs comme ça que j'ai terminé ce qui n'avait pas été mangé).

En conclusion, si la fin d'année 2012 n'est pas trop chargée, je me lancerai sûrement dans la confection d'un Christmas pudding maison. D'une part pour l'aventure et le défi culinaire que cela représente et d'autre part parce que c'est bon!


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