vendredi 6 mars 2015

Blonde Létale, de Kate White

Depuis que j'ai repris le travail après la naissance de Clément, je cuisine beaucoup moins. Par contre, je lis beaucoup plus. Je n'ai pas retrouvé le rythme boulimique de mon adolescence, mais mes deux heures de transport quotidiennes m'autorisent tout de même des créneaux de lecture tout à fait respectables. Bref, à défaut de parler cuisine plus souvent, on va parler un peu lecture...

Et on commence avec le roman que je viens de refermer. Il s'agit de Blonde Létale, de Kate White (Lethally blond, en anglais dans le texte), un livre offert par mon amie Adeline à qui il avait beaucoup plu et qui a du faire des pieds et des mains pour le trouver car il est épuisé partout.



New York. Bailey est journaliste people, spécialisée dans les faits divers touchant les célébrités. Elle enquête sur la disparition d'un acteur de série à succès. Sur le plateau de tournage, Bailey rencontre l'équipe et retrouve un ancien amant, aujourd'hui acteur vedette de la série. Sa vie prend une tournure qui lui plaît bien jusqu'au jour où elle retrouve la trace de l'acteur disparu : il est mort, assassiné. À partir de ce moment-là, elle ne saura plus à qui elle peut se fier. 
Quatrième de couverture 

Pendant les 50 premières pages, je me suis bien demandé ce qu'Adeline avait pu trouver à ce roman pour l'apprécier au point de se donner autant de mal pour me l'offrir: l'héroïne est assez quelconque, l'enquête suit de très nombreuses pistes, même les plus improbables et l'écriture est un peu pénible puisqu'on sait TOUT ce qu'il se passe dans la tête de l'héroïne. Et c'est très fatigant d'être dans la tête de Bailey: on a droit au détail de ses intuitions sur l'enquête jusqu'à ses menus en passant par ses états d'âme sentimentaux.

Mais bon, une fois coincée dans le RER, on a le choix entre lire ou ne rien faire; alors j'ai lu... 

Et au fil des trajets, j'ai eu de plus en plus de plaisir à me plonger dans ce roman. Certes l'écriture est fatigante, mais cette énorme somme de détails m'a permis de m'évader dans un New York de série à la mode le temps de mes trajets en RER. L’enquête part dans tous les sens, mais au moins, je n'ai pas deviné le coupable arrivée à la moitié du livre, et chaque fausse piste aiguillonnait mon intérêt. Et même si Bailey n'est pas particulièrement attachante, j'étais bien contente de la retrouver et d'aller boire un ennième café avec elle comme on retrouve une connaissance pour parler de tout et de rien. C'est léger, ça ne porte pas à conséquences, et ça donne une bouffée d'air frais. 

Et pour tout dire, j'ai profité d'un passage à la fnac quelques jours après avoir tourné la dernière page pour voir s'il n'y avait pas en rayon un autre titre du même auteur, histoire d'avoir un livre bien léger en réserve, à dégainer pour les prochaines vacances à la plage, au ski ou pour décompresser en cas de travail trop stressant! 

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